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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 10 Premières règles
il y a 1 an
Le début de cette saga est ICI
Chapitre 11 : En classe
Le lendemain, je partis en cours, honteux, gêné. J’aurai pu annuler ce weekend, mais je sentais qu’elle ne m’aurait pas libéré ou que l’autre femme qu’elle comptait m’envoyer ne le ferait pas. Mais alors que commençait ce premier jour, je doutais de tenir la semaine et encore moins deux. J’hésitai encore à couper ce cadenas et ne plus jamais retourner sur le site. Mais entre les représailles que je craignais renforcés par ces photos et sa connaissance de ma vie réelle et l’excitation de mes fantasmes, je décidai d’attendre, me promettant de garder en tête cette option.
C’est avec anxiété que j’arrivais ce mardi à mon école d’ingénieur. Malgré tout ce qui m’était arrivé, j’attendais que cette journée se passe dans la plus grande normalité. J’avais tourné sur internet pour connaitre comment se passait le port de cette cage dans une utilisation dans la vie courante et je m’étais un peu rassuré. L’épreuve de toilettes fut étrange mais supportable. La seconde dominatrice avait raison. La cage que je portais était plutôt grande et ne gênait pas mon sexe tant que celui-ci n’était pas excité. Le seul souci est que je n’avais que dix-huit ans.
J’avais mis un jean épais et j’avais rembourré de mouchoirs pour que la forme particulière de la cage ne s’exhibe pas à la vue. J’avais également ajouté une chemise longue dont les pans dépassaient largement. J’avais même hésité à nouer un pull, mais l’effet était trop déroutant en faisant le nœud dans le dos et le laissant pendre devant. Cela s’apparentait à un kilt écossais ou une jupette romaine.
Je découvris que cela ne me gênait pas pour marcher, mais je savais que la moindre excitation me mettrait au supplice. Il y avait de nombreuses jolies filles dans l’école qui mettaient parfois des vêtements attrayants. Rien que d’y penser, je sentais le métal des anneaux de la cage exercer leur tension. Heureusement que nous étions en hiver.
Je ne croisai personne que je connaissais suffisamment jusqu’à ma première salle de classe. La matinée se passa tranquillement et je rentrai chez moi afin de limiter les interactions sociales à risque. L’après-midi il n’y avait qu’un cours de deux heures de mathématique et la professeure amenait durant la seconde heure plusieurs élèves au tableau pour résoudre ses exercices. Elle avait ce talent particulier d’envoyer toujours les étudiants qui ne voulaient pas venir. Cela ne m’avait jamais dérangé. J’étais probablement le meilleur de la classe dans cette matière, ce qui avait soutenu toute ma scolarité. Depuis les deux premières fois en septembre, je ne montai plus sur l’estrade.
Comme un sixième sens m’alertant soudain, j’appréhendais pourtant cette dernière partie du cours. Bien que l’enseignante fût âgée, probablement même au-delà des quarante ans, elle restait belle. Blonde naturelle, plus pulpeuse que les canons de beauté en vogue, je ne doutais pas qu’il y avait un siècle, elle aurait été considérée comme un parangon de charme. Elle avait mis aujourd’hui des longues bottes et des bas noirs qu’on distinguait sur le bas des cuisses avant d’atteindre un ensemble composé d’une chemise blanche, d’une jupe et d’une veste couleur daim, dont les échancrures ne cherchaient à masquer ni la poitrine, ni les cuisses. Elle me semblait même, plus maquillée que d’habitude.
C’était l’impression que j’avais, probablement lié à ma position inconfortable qui me faisait considérer toutes choses par le prisme du sexe. Nos regards se croisèrent et je détournai la tête brusquement. Cette attitude dut la surprendre, car ce que je craignis arriva plus tard ; elle m’appela au tableau.
Alors que je montais les trois marches de l’estrade, elle observa ma tenue débraillée.
- Vous pourriez rentrer cette chemise, me demanda-t-elle d’un ton sec devant mon accoutrement, peu orthodoxe dans cette école.
J’attendis d’être collé au tableau avant de m’exécuter, évitant de faire apparaitre la bosse du devant de mon pantalon, exagérée par les mouchoirs et par les pans de chemise que j’y avais ajouté.
J’hésitai même par deux fois à rédiger, à la craie sur le tableau, la résolution d’un problème, qui en un autre temps, ne m’aurait posé aucune difficulté. Elle s’approcha de moi pour me tendre une nouvelle craie alors que celle que j’utilisai se brisa peu avant que je finisse, sous l’effet de ma nervosité. Son parfum envoûtant, sa proximité me fit faire un pas en arrière, me dévoilant dans une autre perspective à la classe.
Si je croyais avoir été discret dans le camouflage de cette cage, je n’avais pas vérifié l’aspect de profil que cela rendait. Il n’était, comme je pourrai le constater au retour chez moi, absolument pas équivoque. Des rires et des gloussements dans les deux premiers rangs saluèrent ma prestation, se prolongeant de bouches à oreilles vers les élèves les plus à l’arrière, mais rien d’aussi gênant que lorsque ma professeure comprit et vit la raison de ces quolibets.
- Vous pouvez-vous rasseoir, dit-elle avec un large sourire et une voix suave, sans s’offusquer. Je crois que votre craie est suffisamment dure pour que je termine ce que vous avez commencé, commenta-t-elle en me la reprenant des mains.
L’allusion était flagrante et toute la classe riait tandis que je précipitai m’asseoir. Je ne voulais pas regarder autour de moi, mais je ne pouvais éviter ma voisine de table dont le regard penché et biaisé cherchait à regarder sous le pupitre.
- Nathalie ! Si vous vous intéressiez aux grandeurs mathématiques, lança la professeure, détournant la honte me submergeant vers la personne à mes côtés.
Le reste du cours se passa presque normalement si l’excitation n’avait pas engendré une douleur, associée à ma gêne, qui me faisait transpirer. Je ne voyais plus élèves et professeur qu’en tourmenteurs, accroissant encore cette pression et étrangement mon plaisir. Je sentais qu’il ne manquait pas grand-chose pour qu’un peu d’éjaculat ne se forme alors que l’afflux sanguin et rythmée, contraint par cette cage, était en train de me branler.
Il ne manquait plus qu’une tache apparaisse sur mes vêtements. J’espérais que mouchoirs et jean la contiendrait. La bonne nouvelle était que ces deux heures terminaient les cours de l’après-midi.
A peine la sonnette résonna que je partis rapidement le premier, ayant de nouveau extrait ma chemise du pantalon.
- Les toilettes sont à droite, hurla un étudiant, relançant l’hilarité disparue, tandis que je m’enfuyais par les couloirs.
Très belle suite, j'attends avec plaisir le reste de l'histoire...! | |
Merci, beaucoup. La suite de l'histoire sûrement, le reste prendra encore beaucoup de temps. la route de la déchéance est longue et il n'y a pas plus profond que l'abyme dans lequel on entre librement. | |
J'aime beaucoup cette expression : "" il n'y a pas plus profond que l'abyme dans lequel on entre librement"", le récit également. | |
Merci webmaster | |
On risque d'en parler longtemps dans la cour. Quant à Nathalie ne va- t-elle pas être tentée d'aller voir de quoi il retourne de beaucoup plus près? | |
Un bon engrenage se voie quand toutes les roues finissent par se mettre à tourner, déclenchées par un seul tour de manivelle. | |
Excellente première journée d étude ^^ |
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